En France en 2020, le pourcentage de divorce se situe autour de 5% à 7%. Le divorce pour rupture de la vie commune est aux alentours de 10 à 13%. Quant au divorce amiable, il représente environ 25% des cas. Seul le divorce par consentement mutuel a connu une augmentation significative. Ce sont des chiffres qui font peur et qui ne mettent pas en confiance. Mais nous allons voir ensemble les causes de ces divorces.
Les causes du divorce
En France l'infidélité est la première cause de divorce. Les autres facteurs sont l’égoïsme, le mauvais caractère, les comportements abusifs, les désaccords, l’incompatibilité, l’argent, l’emploi et l’implication des beaux-parents.
D'après la psychanalyste Martine Teillac, l’homme n'est pas décisionnaire dans le couple. C'est la femme qui prend des décisions, oscillant sans cesse entre désir de partir et culpabilité. Cependant les hommes quand à eux, expriment rarement leur besoin de rupture avec des mots. Ils développent un comportement agressif ou provocateur tout à fait juvénile.
Concernant l'âge, les hommes divorcent en moyenne à 42 ans, tandis que les femmes divorcent vers 44 ans. La durée moyenne d’un mariage est d’environ 15 ans, et certains experts s’accordent à dire que le risque de divorce est le plus élevé après 5 ans de mariage.
Il existe 4 cas de divorce
le divorce par consentement mutuel
Ce divorce est également appelé divorce "sans juge", car cela suppose que le couple s’accorde non seulement sur le principe même du divorce, mais aussi sur l’ensemble de ses effets (résidence des enfants, droit de visite et d’hébergement, montant de la pension alimentaire et de la prestation compensatoire, partage des biens, etc). C'est par conséquent le divorce le plus simple.
A noter que depuis la loi n° 2016-1547 du 18 nov. 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle, le juge aux affaires familiales (JAF) n’intervient plus, sauf :
- si un enfant du couple, informé par ses parents de son droit à être entendu par le JAF, le demande,
- ou si l’un des époux est un majeur vulnérable faisant l’objet d’une mesure de protection.
le divorce accepté
Le divorce accepté est un cas de divorce judiciaire. Les époux qui sont d'accord pour divorcer mais en désaccord sur les conséquences, peuvent engager cette procédure de divorce. Ils n'ont pas à expliquer les raisons de leur divorce. L'accord sur le divorce est constaté dans une déclaration d'acceptation établie avant ou pendant la procédure. Les époux ne peuvent pas revenir sur cet accord mais peuvent choisir un divorce par consentement mutuel en cours de procédure.
le divorce par suite de l'altération définitive du lien conjugal
Le divorce pour altération définitive du lien conjugal est un cas de divorce judiciaire. Cette procédure est possible si vous vivez séparé de votre époux depuis au moins 1 an sous certaines conditions. Votre avocat saisit le JAF: JAF : Juge aux affaires familiales par une assignation: Acte du commissaire de justice (anciennement acte d'huissier de justice) informant une personne qu'un procès est engagé contre elle et la convoquant devant une juridiction ou une requête: Écrit formalisé permettant de saisir un tribunal conjointe. Vous pouvez changer de forme de divorce en cours de procédure.
le divorce pour faute
Le divorce pour faute est un cas de divorce judiciaire. Il permet de faire constater par le juge l'existence d'une violation des devoirs et obligations du mariage. L'époux fautif peut être condamné à régler certains frais de la procédure. Si les 2 époux ont commis une faute, le juge peut prononcer un divorce aux torts partagés.
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